Chemins du Christ

Un site d’information indépendant,
présentant de nombreux points de vue issus de
domaines de recherche et d’expériences divers.

Retour à la page d’accueil: autres propositions et langues.

 

La conscience humaine, la terre et les chemins du Christ.

Index de toutes les parties.

Vers la première partie : chapitres sur les chemins des Evangiles :

Ceci est la 2ème partie: Les chemins de la Révélation de Saint Jean:.

Pour les chapitres indiqués ci-dessous, la page doit d'abord être complètement téléchargée.
26. La Révélation (L’apocalypse) de Saint Jean
27. Comment utiliser les prophéties
28. Vers les contenus de l’apocalypse de Jean: « Les sept Eglises » (avec page spéciale sur les Eglises actuelles)
29. Les sept sceaux
30. Les sept trompettes
31. Les sept tonnerres et les deux prophètes
32. La femme et le dragon
33. La Bête aux sept têtes venue de la mer
34. La Bête aux deux cornes venue de la Terre
35. Les sept derniers fléaux et la Fin de Babylone et le retour du Christ
36. Le véritable règne de 1000 ans
37. Le « Nouveau Ciel, la Nouvelle Terre et la Nouvelle Jérusalem »

38. Chapitre final: le Chrétien
39. Tableau: une attitude chrétienne: « Dans le monde, mais pas de ce monde »; un « troisième chemin »

Vers la 3ème partie: 11 chapitres relatifs à divers thèmes et questions de la vie – cliquez ici

Vers la 4ème partie : l' Ancien Testament; et des contributions au dialogue avec les autres religions  – cliquez ici.

Indications concernant d’autres versions et droits.
e-mail

 

Indications méthodologiques.

Les 37 chapitres qui suivent sont basés sur les chemins des Evangiles et la Révélation de St Jean. Il est conseillé de garder cette séquence et de travailler également en parallèle avec l’Evangile selon St. Jean et avec l’Apocalypse.
L’étude biblique, c’est-à-dire la lecture des textes et le travail contextuel, n’est qu’une des méthodes à notre disposition. Durant les études, les contenus du texte en lui-même, mais aussi la grâce de Dieu, peuvent inspirer en chacun des connaissances et révélations plus profondes.
Pour ceux et celles qui, au-delà de la lecture, sont intéressés par une méthode d’accès plus intégrale aux connaissances, incluant des aspects de l’âme moins souvent abordés, nous suggérons qu’après l’étude concentrée du texte, ils se penchent sur l’Evangile correspondant, p.ex. celui de St. Jean, et qu’ils méditent après la lecture.

Informations complémentaires sur la pratique de la méditation.

 

La Révélation de Saint Jean.

Lorsqu’on médite sur l’Evangile de Saint Jean, on peut reconnaître qu’il s’agit pour l’essentiel d’une méditation rétrospective de l’Evangéliste lui-même, par rapport à son vécu.

Il en va autrement dans la Révélation, basée sur des visions, où il est évident qu’elle n’est pas du même ordre. Il ne s’agit pas non plus de séquences intellectuelles par rapport à un vécu extérieur projeté dans l’avenir. La trame de ces visions démontre qu’elles proviennent d’un plan supérieur, différent de ceux qui peuvent former des images personnelles imaginatives. Un mélange du personnel et du transpersonnel n’est pas reconnaissable. Par ailleurs, la source des visions est citée clairement, dès le début : « Révélation de Jésus Christ. Dieu la lui donna pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt ; Il envoya son Ange pour la faire connaître à Jean, son serviteur… »

Les Théologies évangéliques modernes ne sont généralement pas particulièrement intéressées par cette œuvre apocalyptique. Elles ne peuvent pas la déchiffrer au moyen de leurs approches « externes », ou seulement de manière fragmentaire, car elles ne peuvent pas déduire, à partir de leurs propres expériences, la méthodologie de son origine et la symbolique qu’il représente. Dans l’Eglise Catholique, il existe quelques idées sur l’apocalypse, mais là aussi, les personnes la lisent très peu. Elle est trop éloignée des préoccupations des personnes et des Eglises actuelles. Les Eglises libérales et les sectes, par contre, se réfèrent directement à l’Apocalypse*. Mais elles la lisent en utilisant une approche intellectuelle-mentale, une méthode insuffisante également, ils extraient par-ci, par-là, une catastrophe majeure, et se considèrent en général comme les Elus ou du moins faisant partie de ces derniers (*Apocalypse vient du mot Grec qui veut dire révéler ce qui est occulte, et non pas catastrophe).

Dans le chapitre sur la Pentecôte, nous avons déjà abordé le sujet de l’œuvre de Jésus dans son entourage, en faveur du développement de l’humanité dans son ensemble.

Si, après les Evangiles, on travaille de la même manière intégrale et inclusive, avec la Révélation de St Jean, on y découvre des surprises qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans les écrits.

La Révélation possède ainsi une séquence intérieure, qui ressemble au parcours de vie de Jésus, mais il est clairement question, ici du développement de l’humanité, de la Terre et du Cosmos. Même un travail mystique intériorisé ne fait que confirmer qu’il ne s’agit pas d’images de soutien ni d’initiation de l’individu, même si elles peuvent aider l’individu, au vu des parallèles aux Evangiles. La véritable portée de l’apocalypse est l’expansion de la conscience « archaïque » de l’humanité, par rapport aux événements ayant eu lieu il y a 2000 ans en relation avec Jésus Christ, et de les transposer aux événements actuels, au développement de l’humanité et de la Terre, sur fond cosmique. C’est l’aspect universel du Christ qui ressort avant tout, en cette nouvelle ère, plutôt que son aspect « Fils de l’Homme ». Vu sous cet angle, on pourrait faire quelques déductions, par rapport aux événements d’il y a 2000 ans.

Mais la Révélation possède une complexité infiniment plus grande que les descriptions dans les Evangiles. Elle n’est pas une simple projection de ce que Jean a vécu durant la vie de Jésus et son application aux événements du monde.

La Révélation décrit dans sa trame « élémentaire » des événements qui se produisent en diverses dimensions ou domaines de l’être. Il n’est donc pas possible de lui appliquer des raisonnements à linéarité temporelle. Déjà par là, des éventuelles parallèles à des événements historiques doivent particulièrement induire en erreur.

Un autre point de vue que nous mentionnerons est celui de R. Steiner, qui voit les futurs états de conscience de l’humanité, tels qu’ils ont été vus par Jean, comme en partie une anticipation, applicable à certains élèves spirituels du présent. R. Steiner, lire « L’apocalypse de Jean », cycle de conférences 1908.

Dans le sens de Otto Hanisch, fondateur du mouvement Mazdanéen orienté sur Zarathoustra/Zoroastre, Oberdörffer a trouvé des correspondances quant au développement de l’être humain, entre autres, le développement neurologique. « L’apocalypse », Mouvement Mazdanéen, Gablonzer Strasse 7, D – 76185 Karslruhe.

Artur Schult a tenté de faire une interprétation ésotérique, chapitre par chapitre dans ses ouvrages : « La Révélation de Jean en tant que révélation du Christ Cosmique » et « Devenir des Mondes et Apocalypse de Jean ». Ce sont quelques approches, par rapport auxquelles on pourrait encore faire de nombreux commentaires et annotations.

Ici encore une remarque aux prophéties plus vieilles: mélanger l'apocalypse de Johannes avec la prophetie de l`Ancien Testament, c'est d'une maigre utilité. Il y a plusieurs images semblables.Mais les déclarations des vieux prophètes dussent être comparées tout d'abord avec des tables chronologiques des événements historiques avant Jésus Christ. Il se manifeste, que ces prophètes ont parlé presque toujours des époques anciennes: par exemple la captivité babylonienne et le retour des juifs, les guerres consécutives dans le pays, et une victoire des juifs; aussi de la venue du Messie (ou le Christ: consultez le chapitre sur l' Ancien Testament). Peu de places attire l'attention sur notre temps ou sur la Révélation, par exemple Jesaja 24; 25; 27; 66:15; Daniel 7:9-28.

Dans la Rév. de Jean 5:6 une vision théologique (chrétienne) fondamentale est élaborée: l’agneau qui a été tué se tient debout malgré tout, devant le trône de Dieu. Dans une vision religieuse, l’Eglise a été considérée comme le premier lieu où s’applique ce qui est Nouveau. Sinon, les théologiens voient la Révélation de Jean dans le contexte de la fin des temps (eschatologique) et de la confiance en un „Royaume de Dieu" qui vient, surtout en lien avec les paroles de Jésus durant son ministère. Ce que Dieu a commencé avec Jésus est encore inaccompli et doit se déployer jusqu’à son aboutissement; voir Philippiens 1:6. La promesse de l’avènement d’un nouveau ciel et d’une nouvelle terre (Jean 21) était déjà présente avec la crucifixion et la Résurrection de Jésus – et on y voyait un développement continuel. La Révélation de Jean évoque une mutation d’une portée incroyable, malgré toute sa symbolique. La prétendue contradiction entre quelque chose qui existe déjà et une réalisation ultérieure ne se résoudra que lorsque la conscience comprendra, à travers la méditation, ne serait-ce qu’à un certain degré, ce que Jésus veut dire en répétant plusieurs fois (Rév. 4 et 5) „Le temps vient et il est déjà là...". Cela signifie qu’au niveau plus spirituel quelque chose de réel existe déjà, qui se matérialisera plus tard sur le plan visible, à une époque ultérieure.

Complémentaire en anglais ou allemand: L'Apocalypse
 de Matth. 24-25

Retour à l’index de cette page.

 

Usage des prophéties.

Nous aimerions insérer en cet endroit quelques pensées sur l’usage des prophéties, pas seulement par rapport à la Révélation de Saint Jean, mais aussi pour d’autres textes « apocalyptiques » de la littérature apocryphe des premiers siècles, jusqu’aux visions apocalyptiques plus récentes d’autres clairvoyants, généralement à caractère « mixte », ou d’autres prédictions individuelles diverses. Les chemins originaux de la Révélation en tant que telle doivent obligatoirement faire partie de l’étude, de la même manière que l’embryon traverse certains stades avant de devenir un être humain, ou certains mystiques traverses certaines étapes durant leur développement. La manière dont sont censées se dérouler ces progressions ne sont pas fixées pour autant, d’autant plus en étant conscient que les plus petits événements contiennent des enseignements, et que si l’on garde cela à l’esprit, on peut éviter les grosses semonces, ou bien si des catastrophes majeures doivent se produire, c’est entre les mains de l’humanité. Celui qui examine les événements extérieurs du monde, indépendamment des prophètes, pourra reconnaître certaines lois à une échelle plus vaste, peu importe que ce soit au niveau de l’individu ou en rapport avec l’humanité entière.

Les détails moins fondamentaux ne faisant pas partie des visions originales, sont des programmes spirituels qui ont grandi sur la base du passé, de telle manière qu’on peut y déduire le déroulement probable de certains événements, qui laissent des choix de plus en plus limités et étroits dans le temps et dans l’espace, pour finalement « se condenser», si rien ne s’y oppose. Mais si les efforts des Hommes modifient les programmes spirituels, soit dans l’individuel ou dans les groupes, alors les détails changeront également dans le futur, dans la mesure où ils dépassent les représentations des images originales présentées dans de la Révélation. C’est pour cela que les visions changent au fur et à mesure de notre histoire. C’est valable particulièrement pour les visions de ceux qui n’ont pas la portée de quelqu’un comme Saint Jean : leurs visions peuvent être dépassées en très peu de temps. Mais l’humanité possédant une grande inertie et étant ce qu’elle est, la « marge » et la « tolérance » sont limitées.

Les clairvoyants peuvent reconnaître de vagues impulsions, qui sont parfois les plus correctes, ou bien ils distinguent des possibilités sous forme symbolique, ou encore, ils voient des scènes « physiques » exactes, aux détails desquelles leur subconscient contribue parfois, parce que ces détails ne sont pas figés. Cela peut aussi prendre l’allure de projections du passé dirigées vers le futur ou d’autres expériences trompeuses de cet ordre, sans compter les fausses interprétations.

D’autres contradictions dans ce genre de « visions du futur » reflètent en apparence des scénarios d’avenir figés et en partie contradictoires (*voir la fin du chapitre sur les derniers sept fléaux). La Révélation nous présente des possibilités réelles, qui s’expriment par la psyché, qui peuvent se réaliser dans la trame de la réalité matérielle sur Terre, mais qui ne sont pas encore décidées et auxquelles ont contribué diverses imaginations de l’Homme. Chaque individu prend part et contribue à ce processus décisionnel en tissant la toile du destin de l’humanité par rapport à l’avenir, consciemment ou inconsciemment.

D’une part, la Terre est un organisme « sentient » (qui ressent) et libre, et personne ne peut dire comment Dieu exprimera cette partie de Son être et de Sa création. D’autre part, l’Homme est également libre en ce qui concerne sa part du programme. Libre de se décider pour des solutions toujours plus performantes, tout comme ses cellules sont libres à l’intérieur d’un schéma donné, qui n’est pas régi ni dicté par la conscience humaine directement, mais qu’il peut influencer par ses pensées et sa vision de la vie.

Pour résumer : les pensées, les prières, l’amour et la confiance en Dieu, les actes rédempteurs et la grâce ont contribué, et continuent à contribuer, bien davantage au devenir que des attitudes fanatiques ou fatalistes.

Les visions de certains mystiques, d’après lesquels, sur les plans les plus élevés, au-delà du temps et de l’espace, toutes les possibilités sont déjà présentes, et la perception plus terrestre, selon laquelle il s’agit de tendre vers, et de rechercher, les décisions justes, sont toutes deux correctes, indépendamment l’une de l’autre. De les opposer ne correspond pas aux dimensions si différentes de chacune d’elles et rend les conclusions erronées.

L’inspiration

Retour à l’index de cette page.

 

Vers les contenus de l’apocalypse de Jean: « Les sept Eglises ».

Dans la Révélation, 1er chapitre, Jean décrit la première vision christique après l’Ascension. « Je me retournai pour regarder la voix qui me parlait », ou plus clairement dans le chapitre 4 : « …Monte ici, que je te montre ce qui doit arriver par la suite. A l’instant, je tombai en extase ». Nous voyons que ce n’est pas le Christ qui descend vers Jean, mais que c’est ce dernier qui « accède » temporairement à ce niveau de conscience, à partir duquel le Christ lui parle. Ce point est important et il n’est pas symbolique. « Je suis le Premier et le Dernier, le Vivant ; je fus mort, et me voici vivant pour les siècles des siècles, détenant la clef de la Mort et de l’Hadès », voici comment le Christ, uni à Dieu, s’adresse à Jean. Il cite ainsi le thème à variations, qui parcourt l’apocalypse comme un fil d’Ariane : la pénétration des diverses dimensions de la vie restées obscures, pas à travers n’importe quelle lumière, mais à travers la « véritable Lumière », donc celle du Christ, dans le sens de l’Evangile de Saint Jean. Tout est répété, au début, dans le contexte des prophéties renouvelées d’un « Retour du Christ dans les Nuages ».

Le Christ se présente sous forme d’image, dans sa qualité de centre des « sept Eglises en Asie », qui apporte la lumière et le discernement. « Vêtus d’un vêtement qui allait jusqu’aux pieds », c’est-à-dire que son esprit pénètre tout, y inclus la volonté, qui s’exprime dans les pieds. « Sa poitrine était ceinte d’un ceinturon en or » ; l’amour du cœur est lié à la sagesse. « Sa tête et ses cheveux étaient blancs… » : à travers la connexion à l’amour, la tête rayonne ; « et ses yeux étaient tels des flammes de feu » : ses yeux éclairent le monde ; « ses jambes brillaient comme du minerai d’or » : ses pas ont également une action purifiante à l’extérieur ; « et sa voix était comme le mugissement des flots » : dans sa voix, l’esprit vibre également. « Dans sa droite, il tenait sept étoiles » : il rassemble toutes les forces, tous les caractères avec la Droite, qui symbolise le futur, et ils le suivirent ; « et de sa bouche sortait une épée très aiguisée, dont la lame avait deux tranchants » : il apporte le véritable discernement et la différenciation.
Cette vision apparaît en analogie à la vision de Jean Baptiste au début de l’Evangile de Jean, avec la colombe du véritable Esprit. Les sept collectivités correspondent à la vocation des disciples. P.ex. Jean 1, Matth 4, 18-22.

Les « sept Eglises » existent réellement (Rév. 2-3) et elles personnifient divers problèmes culturels, des qualités et des possibilités, que le Christ décrit à travers la lettre écrite par ses Anges. Les « anges » semblent faire allusion aux dirigeants de ces communautés, les lettres ne concernent rien de surnaturel, et on part certainement aussi du principe qu’un Ange veillait sur chacune de ces Eglises. Le terme d’ange peut en outre se référer au fait que les communautés chrétiennes dans les sept villes sont également suppléantes pour les forces qu’elles représentent.

Comme le suggèrent les courants rosicruciens, théosophiques et anthroposophiques, on peut partir du principe que les sept Eglises représentent sept cultures. On les décrit successivement. Les transformations de la culture occidentale vers une culture émergente plus bienveillante est identifié avec un changement de la 5ème vers la 6ème ou bien de la 6ème vers la 7ème communauté. Parfois, on tente de faire une parallèle avec l’Age du Verseau, qui devrait commencer vers 1961, ou 2000 ou 2242, selon diverses versions du New Age ou astrologiques, mais qui, selon R. Steiner, déploierait sa vraie activité vers 3500 seulement. On y inclut parfois des sous-cycles de 300 à 400 ans, et même si des réalités sous-tendent les cycles cosmiques, on oublie certains éléments.

L’apocalypse, de par son caractère, n’est pas axée sur l’éternel retour des mêmes 12 cycles astrologiques. L’image d’une spirale, où tout tend vers un développement à des niveaux toujours plus élevés, serait déjà plus appropriée. Dans l’Apocalypse, les « sauts quantiques » de l’humanité et de la Terre ne peuvent pas se concevoir uniquement sur la base de la rotation de la terre et des précessions de l’axe terrestre et de circonstances spirituelles les accompagnant. Si l’on observe le fil de l’histoire, on remarque une accélération des développements, comme si on y discernait l’intervention d’une manifestation supérieure. Fixés à des cycles, les changements apocalyptiques présupposeraient un cycle plus vaste qui les englobe.

Si on y inclut des recherches concernant des changements au niveau cosmique dans l’histoire ancienne, telles que des calendriers, des artefacts archéologiques, des écrits, des mythes, selon H.J. Andersen et autres, des recherches qui n’ont pas reçu l’attention qu’elles méritent, on s’aperçoit alors que les « mécaniques célestes » et les rythmes temporels ne sont pas constants. Ils peuvent apparemment être invalidés ou changés lors de revirements majeurs. Il resterait alors encore une signification plus réduite que celle de nos cinq collectivités : les théosophes etc. y ont vu la culture de l’Inde, de la Perse, de l’Egypte et de la Chaldée, de la Grèce et de Rome, etc., ainsi que la culture occidentale.

Complément: « La compréhension de l’Apocalypse » (tiré des œuvres intitulées « les écrits de l’archange Raphaël », d’Hélène Möller, 1884-1969, éditeur Radona, Am Buchstein 14-15, D-61250 Usingen - en allemand/ anglais) relationne les 7 Eglises avec des périodes de développement de l’Eglise, plutôt indépendantes des cycles cosmiques :
33-333 a.C : disputes concernant l’observation des instructions de Jésus…
333-633 a.C : problèmes et fidélité de l’Eglise des premiers temps
633-933 a.C : illumination par l’Ecriture…
933-1233 a.C : dangers par « la vanité, le faste et la somptuosité, la cupidité, la volupté» dans l’Eglise (note : c’est dans cette période que s’insèrent les implications guerrières et inquisitrices de l’Eglise).
1233-1533 a.C : « impureté et égoïsme dans l’Eglise », suivi du « détournement en masse de l’Eglise » (note : les Eglises catholiques et Evangéliques sont reconnues comme étant les « deux témoins » mentionnés dans l’Apocalypse 11, respectivement des partenaires en concordance)
1533-1833 a.C : Chrétienté extériorisée (note : c’est à cette époque que surgirent le rationalisme et les sciences mécanistiques plus anciennes)
1833-2000 a.C : l’indifférence des masses concernant l’Eglise et Dieu. 
(Par la suite, le livre mentionné se dirige vers le grand changement avec le proche retour du Christ, comme il est décrit dans la suite de la Révélation de Jean. Ceci a été interprété comme un événement cosmique, dans lequel prévaut le vieux scénario avec de grandes guerres des non croyants. « La prière des Peuples à Dieu » pourrait en changer le cours et tout particulièrement, que les véritables croyants s’inspirent de Dieu et aspirent à être élevés en Sa présence.)
(Les livres,  cités dans « Les Chemins du Christ » ne reflètent pas automatiquement notre accord en ce qui concerne leur contenu complet.)

Par rapport aux prochaines étapes de la Révélation, les Communautés-Eglises  représentent des conjonctures qui peuvent encore être comprises et saisies purement par les forces de la conscience extérieure.

 

Les 7 Communautés et les Eglises actuelles.
(les pages allemande et anglaise contiennent d’autres extraits de la Révélation de Saint Jean 1 - 3).

a.) Les sept Eglises en Asie Mineure.

Eglise ancienne

Christ parle en tant que:

Reconnaissance

Admonestation

Récompense pour ceux qui se dépassent :

Ephèse

« Celui qui tient les 7 étoiles en sa droite et qui marche au milieu des 7 candélabres d’or »

Labeurs, constance, patience, ne peut pas souffrir **** les méchants, (probablement la doctrine des Nicolaïtes) a reconnu les faux apôtres,as souffert au nom du Christ, sans se lasser. 

A perdu l’amour d’antan, doit se repentir et reprendre sa conduite première, sans cela le candélabre de son rang sera changé

« ..au vainqueur je ferai manger de l’arbre de vie placé dans le Paradis de Dieu ».

Smyrne

«Le Premier et le Dernier, celui qui fut mort et qui a repris vie »

Pauvreté alors qu’elle est riche ; diffamée par ceux qui usurpent le titre de Juifs qui sont plutôt une synagogue de Satan

« Ne crains pas les souffrances qui t’attendent ! le Diable va jeter les vôtres en prison pour vous tenter et vous aurez dix jours d’épreuve »

« Reste fidèle jusqu’à la mort, et te donnerai la couronne de vie. Le vainqueur n’a rien craindre de la seconde mort ».

Pergame

«Celui qui possède l’épée acérée à double tranchant »

« Tu tiens ferme à mon nom, tu n’as pas renié ma foi même aux jours d’Antipas, témoin fidèle qui fut mis à mort chez vous, là où demeure Satan»

« tu en as là qui tiennent la doctrine de Balaam » ; idolâtrie, prostitution, quelques Nicolaïtes. « Repens-toi sinon je viendrai à toi pour combattre ces gens avec l’épée de ma bouche »

« Au vainqueur je donnerai de la manne cachée, et lui donnerai aussi un caillou blanc, un caillou portant gravé un nom nouveau que nul ne connaît, hormis celui qui le reçoit ».

Thyatire

«Fils de Dieu dont les yeux sont comme une flamme ardente et les pieds pareils à de l’airain précieux »

«  Je connais ta conduite : ton amour, ta foi, ton dévouement, ta constance, qui vont sans cesse en se multipliant»

…tolère Jézabel, prophétesse qui égare mes serviteurs ; idolâtrie et prostitution dans le Temple ; « je vais la jeter sur un lit de douleurs et ses compagnons de prostitution dans une épreuve terrible, s’ils ne se repentent de leur conduite, Et ses enfants, je vais les frapper de mort ; je vous paierai chacun selon vos œuvres. Tenez-ferme jusqu’à mon retour»

« Le vainqueur, celui qui restera fidèle à mon service jusqu’à la fin, je lui donnerai pouvoir sur les nations : c’est avec un sceptre de fer qu’il les mènera comme on fracasse des vases d’argile. Je lui donnerai l’Etoile du matin ».

Sardes

« Celui qui possède les sept Esprits de Dieu et les sept étoiles»

« Je connais ta conduite. Quelques-uns des tiens n’ont pas souillé leurs vêtements, ils m’accompagneront en blanc, car ils en sont dignes»

«  Tu passes pour vivant mais tu es mort. Réveille-toi, ranime ce qui te reste de vie défaillante ». Se repentir et se rappeler comment on a accueilli la parole. « Je viendrai comme un voleur sans que tu saches à quelle heure… »

« Le vainqueur sera donc revêtu de blanc, et son nom, je ne l’effacerai pas du livre de vie, mais j’en témoignerai devant mon Père et devant ses Anges».

Philadelphie

« Le Saint, le Vrai, celui qui détient la clef de David : s’il ouvre, nul ne fermera, et s’il ferme, nul n’ouvrira»

« Tu as gardé ma parole sans renier mon nom. Je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va fondre sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre ».

« je forcerai ceux de la synagogue de Satan – ils usurpent la qualité de Juifs, les menteurs, à venir se prosterner devant tes pieds, à reconnaître que je t’ai aimé . Puisque tu as gardé ma consigne de constance, je te garderai de l’heure de l’épreuve» « Tiens ferme ce que tu as, pour que nul ne ravisse ta couronne »

« Le vainqueur, je le ferai colonne dans le temple de mon Dieu ; il n’en sortira plus jamais et je graverai sur lui le nom de mon Dieu et de la nouvelle Jérusalem qui descend du Ciel, et le nom nouveau que je porte ».

Laodicée

« L’Amen, le Témoin fidèle et vrai, le Principe de la création de Dieu »

« (Je connais ta conduite)»

sans remarques de confirmation positive.

«  Tu n’es ni froid ni chaud ; te voilà tiède…***** Je vais te vomir de ma bouche.» « c’est toi qui es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! Aussi, suis mon conseil : achète chez moi de l’or purifié au feu pour t’enrichir, des habits blancs pour t’en revêtir et cacher la honte de ta nudité ; un collyre pour t’en oindre les yeux et recouvrer la vue » « Ceux que j’aime, je les semonce et les corrige ».

« Un peu d’ardeur et repens-toi ! Je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui pour souper. Le vainqueur, je lui donnerai de siéger avec moi sur mon trône, comme moi-même, après ma victoire, j’ai siégé avec mon Père sur son trône. ».

**** traduction plus courante « haïssais » et « haïr ». (Le Christ ne hait personne !) voir épître aux Ephésiens de Paul, 4-6. ***** Tiède ne signifie pas une position autre, mais l’absence d’une prise de position claire.

Déjà le fait que le Christ s’adresse à chacune des Eglises différemment signifie qu’elles avaient chacune d’autres choses à apprendre, même dans le positif.

 

b.) Eglises actuelles.

Les sept Communautés / Eglises anciennes existaient réellement. Dans le texte principal des CheminsduChrist.net, nous attirons l’attention sur une signification plus généralisée, par rapport aux différentes cultures et groupes d’êtres humains. Il est également intéressant d’examiner si on retrouve, au sein de nos Eglises actuelles, des tendances intérieures et des organisations chrétiennes, des différences ressemblant à celles des 7 Eglises citées. Afin de ne pas participer à une schématisation qui mènerait à des conclusions sommaires et trop rapides, de telles parallèles ne sont pas nommées ici. Les pages sur les différentes Eglises sont décrites à part, de manière à arriver à ses propres conclusions sur la base d’une réflexion personnelle. Qu’il soit clairement dit qu’aucune Eglise n’est jugée ou condamnée. Mais il pourrait se dégager de ces comparaisons de manière plus claire l’éventuel sens caché d’un œcuménisme, d’une « unité au sein de la pluralité », en y retrouvant des correspondances fondamentales comme celles des « sept sons », etc.

Tendances actuelles des Eglises *

Points forts

Qu’est-ce qui attend les futurs intéressés ?

Eglises Syrienne-orthodoxe et certains disciples du Christianisme ancien Celte, arménien ; Eglises arménienne ; Eglise égyptienne, copte et éthiopienne;

Eglise orthodoxe grecque, russe et serbe

(&branches chrétiennes d’Arius, exterminées)

"Eglise de Thomas" en Inde ; Eglise népalaise;...

Foi profonde – souvent un zèle spirituel prononcé chez les moines, nonnes, etc. Constance; tenir bon.

Une relent d’origine, parfois crypte sous l’église, vestige d’anciennes traditions ésotériques. Enseignement de sagesse (Marie, Sophia).

Souvent de beaux rites, mais sévères et traditionnels, p.ex durée de 3 heures, debout (sauf Eglise de Thomas). Peu d’adaptation à la recherche pluraliste de la jeunesse moderne, peu d’attrait pour ceux qui sont immergés dans un entourage athéiste au penser résolument laïc, et qui restent souvent en marge de l’Eglise.

Chez certaines de ces Eglises, le communisme et ses excès ont créé des limitations ; les préférences nationales ont fomenté des dissentions envers d’autres Eglises et peuples ou ont créé des inimitiés.

Eglises libérales (indépendantes), Evangéliques, Pentecôtistes, Quakers

Autres collectivités, taxées parfois de « sectes » sous des prétextes douteux: adventistes, nouvelle Eglise apostolique, Mormons, etc.

Simplicité, sans compromis par rapport à leur propre croyance et à leur morale. Cette relation non compliquée avec Jésus Christ permet aux intéressés d’accéder directement à Sa force : nombreuses expériences de foi, prières exaucées, guérisons spirituelles, etc.

Etude biblique intense sans explications du chemin par rapport à des passages peu compréhensibles. Soutien mutuel des membres de la communauté. Ce n’est pas une chrétienté « du dimanche » ou pire encore, seulement « de Noël ».


A part l’affermissement de la foi, pas de méthodes directes de préparation spirituelle ou aux expériences de la foi. Généralement, pas assez de silence ou des méthodes basées sur le silence, telle la méditation (cela manque également dans d’autres Eglises…).

La morale stricte qui entoure les relations entre les êtres, malgré ses bonnes intentions, est souvent constituée de prohibitions sans être assortie de guidance, p.ex. concernant les amitiés et relations et comment les traiter de nos jours.

Volonté partiellement limitée, dans le sens de ne pas s’écarter et aller au-delà du spectre de ses propres conventions.

Souvent l’attitude que ce qui est bon pour nous l’est aussi pour les autres, d’où tendance au missionnariat.

Tendance trop marquée à se considérer parmi les Elus (surtout la Nouvelle Eglise Apostolique etc.) Parfois captée au profit de la Politique, contre sa propre volonté.

Majorité des Eglises Protestantes et Evangéliques

 

& Eglises progressives et Ouvertes, etc.

P.ex. La Bible en tant que source de la Foi, dans l’esprit où Martin Luther l’a utilisée

Nombreux services sociaux. Ouverture de la foi et prise en compte dans les décisions politiques, réflexion personnelle, également à l’extérieur de thèmes moraux. Ouverture pour une relation œcuménique entre Eglises.

L’étude théologique historique critique prend souvent l’apparence de la croyance en la pluralité, et pourtant, dans les séminaires sur la prédication, on enseigne à prêcher au peuple de l’Eglise. Des voies pour l’approfondissement de la foi sont recherchées par certains, mais rarement proposées.

Superficialité et adaptation à la société sont très répandues, jusque dans les manifestations ecclésiastiques. Parfois les Eglises ont même elles-mêmes contribué à des développements problématiques dans la société, (p.ex. le « salut par le travail » le « faire », dans le Calvinisme, et la compétitivité.

Catholicisme de gauche, théologie féministe, théories de libération des pays en voie de développement

Très proche de la vie, orientation chrétienne motivant un engagement vers le droit de l’Homme et la protection sociale, etc. Efforts intérieurs aux Eglises pour trouver un rôle adéquat spirituel et humain, pour les Femmes.

Depuis quelque temps, ouverture minimale pour les chemins d’expériences mystiques.

Chez certains, foi superficielle. Parfois limitation à des „poids et mesures" psychologiques ou sociales (valable pour tous, y inclus les humanistes).

A l’intérieur de la théologie féministe, parfois une foi inspirée d’anciens cultes dont on n’a pas toujours vérifié dans quelle mesure ils sont compatibles avec le Christianisme.

Tradition Catholique

& aspirations catholiques plus sévères p.ex. concernant les prophéties mariales et la mystique

Maintien de ce qui avait été transmis en foi et en rite. Au sein de la vénération de Marie et autres traditions, éléments qui manquent à d’autres Eglises. Beaucoup de travail caritatif et responsabilité sociale, mondialement.

En partie, frein contre la décadence éthique généralisée de la société. Certaines amorces pour la transmission de méthodes (exercices, formes simples de méditations) pour une partie des membres de l’Eglise.

Chez les mystiques, qui apparaissent plus nombreux dans cette Eglise, revécu de mystères en relation avec la crucifixion de Jésus

(le fameux théologien Rahner a reconnu que l’Eglise du Futur devrait „soigner" dans le sens d’incorporer la mystique)

Grande importance vis-à-vis de dogmes et de la forme de gestion de l’Eglise, au lieu de la sensibilité et la compréhension des enseignements et leur application à la société et aux Hommes plus indépendants d’aujourd’hui. Moralement, surtout des commandements et des interdictions. Peu de recherche pour adapter le langage de l’Eglise aux temps modernes pour maintenir et transmettre la Foi de manière vivante.

La fonction « frein » morale n’atteint pas une réelle transformation ni un renouveau. Le travail commencé, par rapport à l’Inquisition et aux pratiques guerrières envahissantes et à la collaboration de certains régimes est difficile.

Enseignement de la seule validité totale de la propre Eglise.

Même les mystiques étaient tout juste tolérés, au lieu de reconnaître pleinement leur valeur d’éclaireurs dans le meilleur sens du terme.

Communautés du Christ et Christologie de Rudolf Steiner, Rosicruciens chrétiens;

Communautés particulières telles que les mouvements Néo-Révélationnistes****;

Autre tendances, notamment basées sur les enseignements du Prof. J. J. Hurtak

De telles approches au Christ sont apparentées avec des tendances d’une chrétienté de l’expérience, parfois éradiquée par la persécution*** p.ex. basés sur l’Evangile de Jean, non identique avec le « gnosticisme » (leur absence au sein des Eglises actuelles a mené à de nombreuses manifestation, sujettes à amélioration...)

Divers chemins d’étude pour l’ouverture vers Dieu.

Dans le cas de J.J. Hurtak, entre autres, le travail avec les « Noms Divins de Dieu ».

Dans l’Anthroposophie, p.ex., souvent seulement un « Travail dans l’esprit du Christ » au lieu de l’inclure également directement dans la prière. (la communauté chrétienne inspirée par R. Steiner n’est pas comptée directement comme faisant partie de l’Anthroposophie).

La relation avec le Christ n’est pas aussi clairement reconnaissable dans tous les groupes modernes rosicruciens.

Les groupes Néo-Révélationnistes comme ceux qui bâtissent sur des Ecrits du mystique Jakob Lorber incluent, à part la Bible, surtout des formes de prophétie. Ceux qui voudraient se faire une opinion sur leur sens et leurs problèmes devraient acquérir auparavant des critères de comparaisons valables.****

Certains groupes dont l’organisation est difficile à discerner, en marge du Christianisme, plus proches des mouvements du « New Age ».

Certains efforts d’adaptation aux temps nouveaux, au-delà de l’imperfection des sociétés matérialistes, dans un sens apparenté aux prophéties de la Révélation.

Faire ses propres expériences et devenir responsable au lieu de rejeter la faute sur autrui. Tentatives pour un dialogue fructueux entre de multiples tendances diverses.

Distinction parfois floue entre le Christ et d’autres « Christs » et la conscience christique de certaines tendances.

Etant donné qu’il n’existe de vastes concordances entre religions qu’au niveau des questions éthiques, et moins au niveau de la foi elle-même, des différences de cet ordre sont parfois balayées sous le tapis avec un tour de main...

Qu’il y ait besoin, sur Terre, de décisions éthiques entre les forces constructives et destructives est parfois mal compris, parce que Dieu est au-dessus de tout. D’où une tolérance vis-à-vis de manifestations problématiques et un manque de constance éthique en face de difficultés, qui a caractérisé la Chrétienté organisée. Au niveau des mouvements, peu d’engagement en faveur de la société.

*Il serait également possible d’examiner la parenté initiale des Eglises correspondantes avec l’apôtre correspondant. Les différentes personnes reçoivent dans chaque Eglise ce qui les aide à progresser un bout sur le chemin.

**Lorsque vous êtes intéressés par un groupe et que ce dernier :
a) vous laisse la liberté personnelle envers votre famille, vos amis et vos contacts,
b) ne vous mène pas à accomplir des actes ou activités contraires à votre éthique,
c) ne s’efforce pas de vous enlever ce qui vous appartient (à part une contribution ecclésiastique ou un impôt de l’Eglise ou des prestations librement consenties,
d) se réfère à la Bible, au Nouveau Testament, à Jésus Christ dans ce sens,
e) reconnaît qu’elle n’est pas l’unique, la vraie et la seule voie chrétienne,

le terme péjoratif de « secte » n’est pas applicable, peu importe comment se présentent leurs interprétations théologiques, et peu importe quelle valeur est donnée à leurs traditions supplémentaires, qu’on retrouve dans pratiquement toutes les Eglises, sauf éventuellement les Eglises libérales.

*** p.ex. Jean lui-même, Clément d’Alexandrie, Origène, les Pauliniens, Joachim de Fiore, Maître Eckhart, Tauler, Seuse, Nicolas de Kues (Cusanus), Jakob Boehme, Angelus Silesius, Paracelse, Novalis, etc. Ces cercles auront eu leurs propres limitations, comme toutes les Eglises, mais ils font également part du Christianisme dans son ensemble. Les Bogomiles et les Cathares leur étaient en partie apparentées, mais un peu distants du monde.

**** consulter également le chapitre « l’usage des prophéties », qui s’applique aussi aux paroles prophétiques ou semblables, dans le texte principal de CheminsduChrist.net. Tous les groupes Néo-Révélationnistes ne se considèrent pas concurrents aux Eglises, c’est pourquoi ils de demandent pas une sortie de l’Eglise (p.ex. Lorber). D’autres groupes, par contre, sont très critiques des Eglises, parce qu’ils considèrent les grandes Eglises comme leurs persécuteurs d’autrefois.

 

c) Œcuménisme : débuts de solutions aux conflits entre Eglises.

La totalité des possibilités du Christianisme ne devient visible que lorsqu’on regarde la pluralité œcuménique des Eglises. Ceux dont le plus petit dénominateur commun est la doctrine des grandes Eglises, et qui ne considèrent Chrétiennes qu’elles, privent l’Eglise et les Hommes exactement des stimulations dont elle aurait besoin pour avancer vers le renouveau d’un Christianisme superficiel et « tiède », dans le sens des anciennes Eglises. Il est nécessaire d’apprendre les uns des autres, entre Chrétiens, en conservant chacun nos identités. Une plus grande conscience de l’appartenance, à l’intérieur de la diversité des Eglises, ne veut pas dire qu’il faut tendre vers un Christianisme unique. Le Christ lui-même n’en a pas parlé, dans son adresse aux 7 Eglises en Asie Mineure. Il sait qu’il existe toutes sortes d’Hommes différents. En d’autres endroits, on parle d’un temps où il y aura un berger et un troupeau, mais cela ne veut pas dire qu’au sein du troupeau il ne puisse pas y avoir d’individualités. Le « berger » suprême est le Christ. Il est également le seul qui puisse réussir à opérer correctement une union directe des Eglises. Qui d’autre écouterait-on ? Cela n’empêche pas d’entreprendre des pas dans ce sens. Par la suite, nous examinerons dans notre discussion des points qui sont vus par les dirigeants des grandes Eglises eux-mêmes comme étant les plus difficiles (la plupart des personnes, dans les Eglises ne sont pas très intéressés par le « maintien » d’obstacles).

0. Lors du 2ème Concile du Vatican, en 1962, une certaine ouverture se produisit en faveur de l’œcuménisme, et l’Eglise Catholique reconnut que certains éléments, tels la parole de Dieu, la grâce vivante, l’espoir, l’amour et les dons du Saint Esprit – des éléments visibles et invisibles – existent également en dehors de l’Eglise Catholique et qu’une Salvation et une Sainteté sont également possibles ailleurs. L’Eglise Catholique, néanmoins, continua à se considérer la seule et véritable Eglise à part entière.

1. La séquence ininterrompue nommée « succession apostolique » (héritage/descendance) effectuée par l’imposition des mains depuis les premiers apôtres, et les ordinations des prêtres et des évêques qui vont de pair, est déniée aux Eglises Protestantes par l’Eglise Catholique. C’est l’argument qu’elles utilisent pour prétendre qu’elles ne seraient pas de véritables Eglises sœurs. On oublie trop souvent que certaines Eglises Evangéliques se sont constituées, avec des pressions ou des aides correspondantes de la part des Seigneurs des terres sur lesquelles elles se trouvaient, par des conversions totales ou partielles, d’où il en ressort que parmi les convertis, ont dû figurer en bonne place des prêtres autrefois Catholiques. Ces derniers ont également dû ordonner autrefois d’autres prêtres par des ordinations correspondantes au sein des cultes. L’imposition des mains pour divers actes (guérison, bénédiction…) est bibliquement fondée. Même si on l’interprétait dans le sens Catholique de la manière dont le fait l’Eglise Catholique, à savoir qu’il y doit y avoir une chaîne ininterrompue jusqu’à nos jours, il y aurait toujours la possibilité que l’Eglise Evangélique puisse réintroduire cette imposition des mains, ce qui ne leur ferait pas de mal. Et elles pourraient trouver dans leurs propres rangs ou même à l’extérieur de ceux-ci quelqu’un faisant partie de cette « chaîne ininterrompue », ce qui serait déjà plus difficile à « digérer » pour l’estime de soi des Eglises Evangéliques.

Il y aurait aussi la possibilité de concéder, de part et d’autre, que la relation à l’Esprit Saint du Christ, qui est habituellement transmis par imposition des mains, puisse être reçu par la demande, sans intermédiaire. (Chaque croyant peut le faire, et il existe des personnes qui semblent particulièrement douées pour l’imposition des mains, sans jamais avoir reçu aucune sorte d’ordination, qui plus est, elles sont même plus douées que la plupart des personnes qui ont reçu une ordination). Ensuite, un pasteur pourrait transmettre le Saint Esprit par imposition des mains classique. Cette variante serait probablement difficilement acceptable pour l’estime de soi de l’Eglise Catholique Mais les Eglises Evangéliques ne l’ont pas pratiquée. L’Eglise Catholique pourrait au moins reconnaître cette possibilité et déclarer, de manière plus restrictive qu’il serait impossible de contrôler, par des moyens normaux, que l’Esprit Saint ait vraiment été transmis et qu’il œuvre dans le sens voulu. Et pourtant, cette même Eglise aurait eu en tous temps des êtres exceptionnels sous la main, à qui demander jusqu’à quel point le résultat est valable ou pas, des personnes comme par exemple le Padre Pio, et d’autres. A ceci se rajoute que, pour l’ordination Catholique, il existe une restriction probable. Que se passe-t-il avec une personne initiée et ordonnée de manière conforme, mais qui a perpétré des méfaits en tout genre et qui probablement détruit le travail du Saint Esprit en lui ? Est-elle encore apte à transmettre le Saint Esprit ? Ce sont à nouveau des question auxquelles il est difficile de répondre avec certitude, à moins d’interroger des personnes comme par exemple le Padre Pio.

2. La question sur le rôle de Saint Pierre, donc celui du Pape pour les autres Eglises, est en relation avec le concept d’une unité visible des Eglises Catholiques sous son autorité. Jésus avait demandé à Pierre de mener paître ses brebis et ses agneaux (Jean 21 : Pais mes agneaux ; Pais mes brebis). Jésus n’a ni subordonné, ni attribué ses autres disciples et leurs cercles de disciples à Pierre, il parlait des Chrétiens au sens le plus ample. Nous remarquons que les « 7 Eglises en Asie Mineure », par exemple, étaient sous la guidance de Jean et non pas de Pierre ; d’autres communautés étaient attribuées à la guidance de Paul, etc. La question est donc de savoir que signifie « faire paître », par rapport à un successeur de l’apôtre Pierre, dans les circonstances actuelles. Les représentants des Eglises Orthodoxes ont signalé il y a quelques années qu’ils seraient d’accord pour une papauté « honoraire » du Pape, sans fonction d’autorité directe, telle qu’elle était usuelle dans l’Eglise, où l’Evêque de Rome était le Premier entre ses pairs et reconnu par ces derniers. Même certains théologiens Protestants ont réfléchi à la question. Le Vatican n’a donné aucune réplique. Mais le Pape a déclaré plus tard que les autres Eglises devraient se poser la question du rôle de la papauté à leurs yeux, en vue de l’unité des Eglises, et que de telles réflexions ne feraient de mal à personne. Si les Eglises étaient unies, elles choisiraient également un leader commun, sans doute.

3. La légalisation de l’ordination des femmes pasteurs est un point que les Eglises Protestantes regrettent de ne pas trouver chez l’Eglise Catholique. Il faut cependant noter que les Eglises Orthodoxes et en partie aussi les Anglicanes et certaines Protestantes de plusieurs pays ont des difficultés à aborder cette question. D’autre part, il existe au sein de l’Eglise Catholique la « demande du peuple : nous sommes l’Eglise », qui fait entre autres également cette demande. L’importance de cette question est majeure, mais il n’est pas absolument nécessaire de la mettre en lien avec l’Unité des Eglises. En principe, cette question d’ordination des femmes est une exigence que chaque Eglise devrait résoudre individuellement, en son âme et conscience. Le Vatican devrait au moins ne pas interdire aux Eglises Evangéliques de continuer avec l’ordination des femmes comme par le passé, même si les pôles se rapprochent. Parfois, des pratiques « déviantes ». Bibliquement parlant et en se référant à Paul on ne trouve qu’une fonction traditionnelle différente, entre hommes et femmes d’une communauté. Connaissant l’importance des femmes du temps des disciples, notamment de Marie et des autres femmes, qui participaient à l’événement de la Pentecôte, que les femmes puissent avoir moins de droits n’était même pas un thème. « Que la femme se taise dans la communauté » avait certainement une autre signification que celle qui lui a été attribuée par la suite, et elle a peu de rapport avec les questions actuelles. Il est douteux que la question soit comprise de manière uniforme et il ne subsiste que l’inappropriété de la question épineuse ainsi que certaines tentatives visant à se diriger vers l’unité. Ceux qui pensent qu’ils peuvent greffer la question de l’unité des Eglises sur celle de l’ordination des femmes seront probablement tout aussi déçus. Lorsque l’unité des Eglises sera en vue, on verra lors quelle Eglise a progressé, et de combien.

4. Le culte à la Vierge Marie dans l’Eglise Catholique et Orthodoxes n’existe pas sous cette forme dans les Eglises reformées, mais apparemment ceci n’est pas un point d’achoppement majeur sur le chemin d’une plus grande unité. Le 2ème Concile du Vatican a également avoué qu’il pourrait y avoir des différences, dans la liturgie, correspondant à la manière de croire et à l’esprit des croyants, des différences qui pourraient même s’avérer mutuellement enrichissantes. Nous avons connaissance de certaines tentatives faites dans les années 50 et 60, de réintroduction du culte Marial sous des formes appropriées, dans les cercles d’Eglises Evangéliques.

5. Il est compréhensible que le Droit des Eglises (CIC), dont les formes antérieures ont donné lieu à toutes sortes d’abus, soit une question épineuse. Les rôles bibliques non contraignants du droit traditionnel des Eglises, dans l’Eglise Catholique, ne devraient pas être un point qui bloque le rapprochement des Eglises et une meilleure unification, comme le pense la EKD. Cela touche essentiellement une Eglise particulière. Chaque Eglise peut avoir son droit d’Eglise, quelque en soit la teneur, elle doit même l’avoir, du moment qu’elle existe en tant qu’unité ou sous-unité propre. Les modifications de ces normes inter-Eglises sont également des questions internes, du moment que personne n’exige que ses règles soient suivies par tous sans discussion. Et si quelqu’un désirait une discussion sur la question, il serait clair également pour l’Eglise Catholique, qu’il y aurait la nécessité d’un Concile commun, pour créér un nouveau Droit d’Eglise consensuel, comme cela avait été le cas lors de la réadaptation en 1983 la nouvelle théologie du Peuple de Dieu lors du 2ème Concile du Vatican de 1962. Il est donc déplacé de considérer ce thème comme détrimentaire à l’unité des Eglises.

6. Un autre point litigieux qui porte sur la question de la justification de l’être humain devant Dieu par ses actes ou par l’action rédemptrice du Christ peut maintenant être considéré comme suffisamment clarifié par une prise de position conjointe des Eglises Evangéliques et Catholique.

Il serait donc tout à fait possible que les Eglises se rapprochent à nouveau, dans le sens de l’œcuménisme, plutôt que de se meurtrir mutuellement en se privant du Christ par des compartimentalisations.*) Indépendamment de cela, on peut déjà expérimenter cette « Eglise commune », dans l’esprit de Jésus Christ, qui est constituée par tous ceux qui suivent le Christ à leur manière et s’efforcent de « Faire la Volonté du Père », peu importe leur appartenance à une Eglise particulière ou à une communauté religieuse, voire ne faisant partie d’aucune communauté du tout, ou qui n’affichent pas constamment leur Christianisme. C’est là-dessus que s’appuie le texte principal sur Internet des « Chemins du Christ », en relation avec le thème des Eglises. Malgré ces expériences encourageantes, bien des efforts restent à faire en vue d’une unité visible. Ce n’est pas une contradiction. Il faut une volonté mue par l’intérieur de l’être, une signature externe ne fera pas l’affaire.

*) (Consultez "Le baptême dans le Jourdain par St Jean-Baptiste": l' ànnotation).  
Les Eglises pourraient se laisser inspirer, comme l’Eglises Catholique, par les messages de la chrétienne Orthodoxe Vassula Ryden : « La Véritable Vie en Dieu », tome 1. L’Eglise Catholique appelle ce genre de publications « révélations privées » (l’inspiration). Souvent, le contenu dépasse le cadre d’inspirations qui ne seraient destinées qu’à la vie personnelle de la réceptrice des messages (des références bibliographiques sont fournies par cette page Web à titre indicatif et nos expériences sont indépendantes de ces dernières.

 

Pourquoi ai-je besoin d’une Eglise ou d’une communauté ?

Il est possible de trouver une connexion intérieure individuelle et personnelle à Jésus Christ et à Dieu. C’est le noyau, la base. Une personne peut même être guidée par Dieu directement, au moyen des connexions externes, si elle est attentive aux coïncidences et aux événements.

Il existe cependant une autre dimension dans cette relation avec le Christ, une dimension qui se déploie seulement au sein d’une communauté. « Là où deux ou trois sont réunis en Mon nom, je serai parmi eux » (Matthieu 18, 19-20). Au début, c’est juste cela. Une autre possibilité, bien que plus difficile à vivre, serait une connexion de ce genre à distance, p.ex. à un moment que les personnes ont préalablement convenu. Un mystique peut expérimenter ce lien à n’importe quel moment donné, mais ce serait une exigence trop difficile pour la plupart des êtres humains, qui ne sont pas nés pour l’ascèse ou pour devenir ermites

Cette forme de prière communautaire peut aussi aboutir à des rencontres régulières à domicile, ou au sein d’un groupe de l’Eglise. En outre, il y a des personnes qui choisissent de vivre dans d’autres collectivités individuellement appropriées. Même si l’une ou l’autre des Eglises aimerait bien surévaluer son rôle par rapport aux croyants à partir de sa tradition, cela ne change rien au sens de la chose.

Retour à l’index de cette page.

 

Les sept sceaux.

La vision suivante de Jean décrit les « 24 Vieillards » (ou anciens), les « sept Esprits de Dieu » et les « quatre Vivants », qui offrent gloire, honneur et action de grâces et se prosternent devant Dieu. Ils expriment différentes qualités fondamentales ainsi que la Création. Ensuite, il nous est dit que seul « L’agneau », avec les attributs du Christ, peut briser les sept sceaux – Apoc. 4-8, 1. Cette vision se déroule dans le « Ciel »- donc dans les sphères supérieures divines. Les contenus des sceaux sont d’abord mentionnés à un niveau qui décrit leurs forces symboliquement – les quatre chevaux de différentes couleurs et leurs cavaliers. A ce niveau, comparable à une vision onirique, des changements n’agissent qu’indirectement sur les événements terrestres.

Malgré la particularité de ces descriptions, axées surtout sur le développement du niveau psychique, il est dit au début « …Je te montre ce qui doit arriver par la suite », donc après les lettres aux 7 Eglises. Par conséquent, Rudolf Steiner et Arthur Schult ont tenté de localiser sept « cultures sceaux » sur Terre, qui pourraient être en relation avec la purification des niveaux de conscience correspondants. Un autre ouvrage intitulé « Le Livre de la Vraie Vie », né au Mexique à la suite d’inspirations Christiques, raconte en 7 sceaux l’histoire entière de l’humanité, depuis les temps de Caïn et d’Abel jusqu’aux temps de l’accomplissement de la prophétie.

Quoi qu’il en soit, ce texte ne permet pas une identification au-delà du doute avec la Terre de l’actualité. Si l’on se penchait sur les réflexions faites par certaines Eglises indépendantes, on y trouverait au plus quelques correspondances au niveau des quatre premiers sceaux, correspondant aux deux grandes Guerres Mondiales, à la Guerre Froide entre Est et Ouest, et à la famine et aux épidémies. On pourrait éventuellement y adjoindre des persécutions religieuses et des catastrophes d’origine cosmique telles que météorites, tremblements de terre, changements de pôle… (voir chapitre « les derniers sept fléaux »).

Déjà la scène dans l’Evangile de Jean 2, les noces à Cana. et Jésus chassant les vendeurs du Temple (voir chapitre correspondant), rappellent par leur caractère social, et même combatif, ces passages apocalyptiques.

Alors que Jésus prophétisait, selon le chapitre 5 de l’Evangile de Saint Jean, la séparation entre les esprits qui ont fait le bien et ceux qui ont fait le mal, les 6ème et 7ème sceaux passent à la description des « Elus des 12 tribus des fils d’Israël » et au « triomphe des Elus au Ciel ».

Retour à l’index de cette page.

 

Les sept trompettes.

La vision des anges avec les sept différentes trompettes se déroule également dans les « Cieux » (Apoc. 8, 2-11, 19). Les prières des Saints et les « Feux de l’autel » envoyés sur Terre, tout comme les trompettes elles-mêmes (des instruments utilisés au niveau de la tête) représentent un niveau plutôt psychique-mental, tout comme cela serait le cas pour des rêves qui présenteraient ce genre de symboles. C’est le point de départ de formidables changements, qui s’étendent jusqu’au domaine terrestre et font tourbillonner toutes sortes d’ombres.

Malgré le caractère psychique qui prime, des tentatives ont été faites pour attribuer linéairement dans le temps des cultures qui correspondraient à ces trompettes. Il est pourtant difficile de trouver des correspondances historiques. Il ne serait pas exclus de voir une relation entre la mort des forêts et les poisons et les trompettes 1 et 2 de l’Apocalypse. Quant à la 3ème, celle qui est tombée sur les eaux et qui les a rendues amères, on sait que le terme « Absinthe » se traduit en russe par « Tchernobyl ». La 4ème trompette pourrait se référer à une conjonction planétaire telle qu’elle a eu lieu p.ex. au milieu du mois d’août 1987, une triangulation cosmique de toutes les planètes. De nombreux groupes du New Age ont médité à ce moment (appelé Convergence Harmonique, n.d.t.) sans se référer à l’Apocalypse, mais au chiffre des 144'000 – pour les Indiens, les « guerriers de l’arc-en-ciel » -- par rapport à un nouveau début et à la venue d’un Nouvel Age. La 5ème trompette, qui touche le puits de l’abîme, d’où il en monte une fumée, des sauterelles et cinq mois de tourments, pourrait rappeler la Guerre du Golfe 1991, du moins par son reflet extérieur de la force de cette trompette et de la 6ème, qui la suit. La septième nous mène au « Temple de Dieu », accompagnée d’éclairs, de tonnerres et de clameurs, ce qui pourrait aussi avoir une signification mystique.

D’après certains, en qui concerne la 7ème trompette, il y aurait des signes annonciateurs selon lesquels les « Royaumes du Monde de notre Seigneur et de son Christ » seraient déjà là. Certaines décisions auraient déjà été prises, du moins aux niveaux spirituels, qui ne se sont pas encore totalement manifestées sur Terre. La puissance des trompettes est comparable à celle de la « Transfiguration » (Matth. 17 et chapitres correspondants), également le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5-7) etc.

Retour à l’index de cette page.

 

Les « sept tonnerres » et les deux prophètes (ou témoins).

Après la sixième trompette « parlèrent sept tonnerres », qui ont enjoint à Jean de « tenir secrètes les paroles des sept tonnerres et de ne pas les écrire ». Ensuite, il doit mesurer le « Temple de Dieu ». Deux prophètes sont tués et Dieu les ressuscite (Apoc. 10 et 11, 14). On peut voir une correspondance avec la résurrection de Lazare dans les Evangiles, voir chapitre correspondant et Jean 11.

Retour à l’index de cette page.

 

La Femme et le Dragon.

Dans toutes ces phases, les forces spirituelles et les diverses forces opposées sont participantes. Le texte présente une fois les unes, une fois les autres plus en détail. Le signe au ciel, « Une femme, le Soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds, et 12 étoiles couronnent sa tête » (Apoc. 12) montre sans équivoque « Sophia », la Mère des Cieux, la Mère Divine, la Mère du Monde, mais moins sous l’aspect de la Mère terrestre (voir aussi chap. « La Pentecôte). Nous avons déjà évoqué sa relation avec Marie. Marie, à un âge avancé, habitait dans une caverne dans laquelle on rendait hommage autrefois à Cybèle (déésse phrygienne de la fécondité, n.d.t.), comme pour amener en ce lieu ce qui est Nouveau. Son « enfant », dans la Révélation, est d’abord une entité céleste, qui régit plus tard les humains avec un sceptre de fer, à savoir, avec un rappel constant qui doit les ramener à leur véritable centre, à leur noyau individuel, et qui se réfère probablement à une particularité de l’action du Christ Cosmique. Cela peut aussi se traduire par « bâton de fer », un symbole non seulement royal mais aussi initiatique, qui pourrait avoir une relation avec les « légions célestes » que nous retrouverons dans le chapitre « les 7 derniers fléaux ».

On peut reconnaître partiellement une ressemblance au symbolisme du lavement des pieds et de l’onction à Béthanie par Marie, voir chap. « Le lavement des pieds «  et Jean 12, 13. La reprise du motif de la nouvelle naissance à des niveaux de plus en plus élevés s’y retrouve également intégrée.

Le dragon et ses anges destructeurs sont le revers de la médaille. Grâce à « Mikaël et ses anges » ils sont vaincus dans le cosmos et jetés sur Terre. Le Ciel et la Terre protègent la Femme de ces entités déchues.

Retour à l’index de cette page.

 

La Bête aux sept têtes venue de la Mer.

Deux autres forces destructrices sont également présentes dans cette vision. D’abord celle qui est dirigée plus sur les désirs et la frivolité -Apoc. 13, 1-10, consulter le chapitre « Les tentations », Jean 13, 1-10, Matth. 4, 5-11. Les sept têtes de la Bête sont interprétées plus tard dans la vision comme « sept montagnes, sur lesquelles est assise la prostituée, Babylone » et les montagnes comme « sept rois ». Les dix cornes deviennent « 10 rois », qui donnent leur pouvoir à la Bête.

Etant donné que la ville de Rome est celle des sept collines, elle rappelle les sept montagnes citées auparavant. Certaines Eglises libérales ont vu dans la papauté « la prostituée de Babylone », ce qui paraît quelque peu tiré par les cheveux, et qui, malgré la problématique historique de l’Eglise Catholique, n’est pas en correspondance avec le reste de la symbolique. Révélation 18 :11-23 mentionne sans équivoque la relation avec l’économie globale (voir chap. « Les dernières sept plaies et la fin de Babylone…). L’image de la « Bête » dans le chap. 14 de la Révélation pourrait avoir quelque chose à voir avec les fausses images (idées) sur Jésus. Il pourrait y avoir une corrélation avec la dépendance desmultimédias, qui est parfois addictive ou presque cultuelle.

Les forces de séduction de cette « Bête » peuvent être transformées tout particulièrement pas la force décrite dans le chapitre « La flagellation », Jean 19, 1.

Retour à l’index de cette page.

 

La Bête aux deux cornes venue de la terre.

Ici nous avons cette force négative, qui est dirigée sur les contraintes matérialistes – Apoc. 13, 11-18, voir chap. « Les tentations » et Matth. 4, 1-4.

Le marquage sur la main droite ou sur le front des êtres humains, ainsi que le chiffre 666 dans ces chapitre, où « nul ne pourra rien acheter ni vendre s’il n’est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom » nous paraît déjà clairement illustré dans l’avènement du Mondialisme. Si l’on observe le développement du réseau des ordinateurs, des cartes bancaires codées, des codes-barre sur les articles vendus incluant le 666 dans le code, des essais à grande échelle, effectués au Canada et en Malaisie avec des instruments de marquage pour l’identification de personnes sur le front ou dans la main, le super-ordinateur-calculateur de l’UE à Bruxelles, dénommé « La Bête », ainsi qu’un code international bancaire à chiffre 666 et d’autres signes encore, on y voit apparaître une tendance. Peu importe l’origine de la « blague » de certains plaisantins ayant affublé l’ordinateur de ce sobriquet, consciemment ou inconsciemment. La Bête venue de la terre est aussi identique avec le « Dieu Mammon » (argent).

Une autre tendance qui va en croissant est celle des problèmes de plus en plus dramatiques de l’environnement. Ces derniers sont camouflés par une correction « cosmétique » et technique de plus en plus inefficace, et ensuite, au lieu d’une véritable correction de cours démocratique, seule capable d’un véritable revirement, on essaie de les résoudre en mettant en place une éco-dictature technocrate. Ces mécanismes de manipulation peuvent être dissous par une claire vision de leur caractère et ce processus est en relation avec la force mentionnée dans le chapitre « le couronnement d’épines » et Jean 2-3.

Dans les chapitre sur le Dragon et les deux Bêtes, on peut éventuellement y voir des manifestations actuelles encore pas pleinement développées, car le tout se déroule à divers niveaux, pas seulement terrestres. Dans la vision répétée des 144'000 (Apoc. 14) diverses entités ou anges sont à nouveau mentionnés, qui « moissonnent » deux groupes d’humains sur Terre. Ceux qui se sont liés avec la Bête sont jetés dans la « cuve de la colère de Dieu », puis ils sont foulés hors de la ville. Rappelons ici que la Révélation n’est pas un jugement éternel, et qu’il reste toujours la possibilité pour chacun d’un retour vers Dieu, et qu’en dernier lieu, tout est entouré par Dieu et contenu en Lui. Voir Apoc. 22 et le chapitre sur « la Nouvelle Terre ».

Retour à l’index de cette page.

 

Les « sept derniers fléaux », le châtiment de Babylone et le retour du Christ.

Dans la prochaine vision, ceux qui sont restés fermes face à la Bête et « qui ont triomphé de la Bête et de son image et du chiffre de son nom », apparaissent debout au milieu «  d’une mer de cristal mêlée au feu ». Après quoi 7 Anges aux sept fléaux viennent déverser les 7 coupes en or, remplies de la colère de Dieu sur la Terre, la Mer, les Fleuves et les sources, le Soleil, le trône de la Bête, sur le grand fleuve Euphrate et dans l’air (Apoc. 15,5 et 21).

Nous voyons ici une conscience encore plus supérieure à l’œuvre, qui provoque une effervescence existentielle par rapport à tous les éléments de la Terre et la partie visible du cosmos. Elle amène fléaux : des ulcères, des poisons, des souffrances, du feu, de l’obscurité, des « esprits destructeurs » et une catastrophe mondiale avec des dérives continentales, des inondations, des chutes de météorites, y inclus une division par trois ou une destruction de la civilisation matérialiste de « Babylone » (Apoc. 17, 18-24). Une possibilité pour une ouverture temporelle de cet ordre est déjà démontrée dans le sixième sceau.

Ici, également, il est possible de se projeter dans un avenir basé sur une longue distance temporelle, mais les discours d’adieux de Jésus (Marc 13) et d’autres prophéties qui sont apparues à la suite de l’Apocalypse de St Jean, semblent indiquer des bouleversements possiblement autour des années 2000, qui remettent tous les compteurs à zéro. Des résultats scientifiques dont la portée n’est pas encore pleinement reconnue semblent également pointer dans cette même direction. Prenons la diminution massive du champ magnétique terrestre et une série tremblements de terre et d’activité volcanique mondiale de plus en plus fréquente et rapprochée, le soleil de plus en plus blanc, indépendamment des cycles solaires classiques, le maximum des éruptions et des vents solaires 2000..., tout ces signes montrent à ceux qui sont attentifs qu’il y a quelque chose d’inhabituel en cours et en approche.

Si les pôles magnétiques devaient soudain se déplacer fortement, ou le champ magnétique terrestre pratiquement s’affaisser, pour se reconstruire dans la direction opposée, comme cela s’est déjà produit dans l’histoire de la Terre à plusieurs reprises, cela produirait des bouleversements majeurs. Non seulement pour les êtres humains, face à une situation nouvelle, mais ce serait l’avènement d’une ère nouvelle pour la planète. Si la « ceinture de Van Allen » autour de la Terre perdait temporairement sa fonction protectrice contre les particules et poussières cosmiques, la chute de météorites sur Terre pourrait également devenir une réalité.

Un certain nombre d’autres voix s’élèvent et disent que l’Apocalypse et la destruction massive, crainte par de nombreux auteurs n’a pas ou n’a plus besoin de se produire forcément, ni sous la forme d’une troisième guerre mondiale (nucléaire), ni par un désastre écologique de grande envergure, ni dans le sens d’un déplacement des pôles magnétiques de la Terre ou de son axe de rotation, sur fond de toile cosmique. Bien des choses ont changé autour de ce genre de visions.

Des processus apocalyptiques sont réellement en marche : dans le sens divin, d’une part, et d’autre part, au moyen de manipulations et d’ingérences dans les processus naturels, par des être humains myopes et fondamentalement égoïstes, et leurs « élites ». Par conséquent, des changements terrestres partiels, qui pourraient atteindre les réalités astronomiques, seront peut-être inévitables pour un nouvel ajustement, parallèlement à des changements de l’humanité et de sa conscience.

Souvent prédites également par ceux qui veulent garder le pouvoir à tout prix sont des dictatures de type « Antéchrist », ou bien la fin de ces temps apocalyptiques après 3 jours d’obscurité. On aurait tort de simplement laisser de côté ces prédictions sans leur accorder aucune valeur. 

Dans ce contexte, la Vierge, à Garabandal, prophétise un « grand avertissement » qui montrera à tous les hommes au monde, sans ambages, leur intérieur, ce qu’ils doivent dépasser ou laisser derrière eux, - comparez Jean 16:8; Apoc. 14:6-20 -, s’ils veulent réussir leur passage vers la Lumière (lire Jean 16:13). Il y aurait également une apparition, visible au ciel. La prophétie dit qu’en l’espace d’une année après cette vision, un grand miracle (de guérison) aura lieu et un signe restera à Garabandal. Après cela, ce n’est que si les êtres humains ne se convertissent pas que le fameux « dernier jugement » (les coupes de la colère) souvent annoncé aura lieu, par « le feu venant du ciel » (voir également Matth. 24 :28). (Franz Speckbacher, « Garabandal », p. 120… Les commentaires qui figurent dans la littérature sur les apparitions et les prophéties Mariales, du point de vue strictement catholique, ne doivent pas nous faire oublier qu’ils concernent l’humanité toute entière ). Après, il faudrait reconsidérer et revoir tout.
Outre la « mise en ordre » de notre vie, une préparation possible consisterait à prier pour que L’Esprit Saint exerce une plus forte influence (purificatrice et illuminatrice).

Dans des « transmissions » plus récentes, on mentionne une « zone électromagnétique nulle », d’après laquelle ceux qui en ont la maturité peuvent s’immerger dans un champ spirituel-cosmique, parfois appelé à tort « ceinture photonique », et mener une vie dans leur corps de Lumière, avec des facultés supérieures dans le physique (voir chapitres « la résurrection » et le royaume de paix »).

Parfois on mentionne également des actions de sauvetage ou le fait d’être « transporté » par le Christ ou par des Anges, on parle d’évacuations temporaires et d’autres aides, de la part d’extraterrestres positifs. Chacun doit clarifier cette question pour lui-même, pour savoir d’où il pense que l’aide devrait venir, selon ses croyances religieuses ou sa vision du monde. Dans le cosmos aussi existe la Lumière et l’Obscurité, il n’est certainement pas déplacé de demander le soutien et la guidance du Christ, et d’appliquer ses propres facultés de discernement, une force spécifiquement terrienne, tendant vers l’unité, en collaboration avec les nouvelles forces nous parvenant des plans supérieurs.

Ici, il s’agit des dernières chances, pour tout être humain individuellement, de décider dans son âme et conscience s’il veut continuer à participer au grand plan, jusqu’au règne de paix, tel que Dieu l’a prévu pour la Terre. A la fin de tout cela aura lieu le retour du Christ (Rév. 12 et 19; Matt. 24 :30; Actes des Apôtres 1:6-8). Le Christ ne revient pas simplement comme un être humain, fils de la Terre, mais en tant que message central d’un événement majeur, d’un rapprochement du « Ciel » et de la Terre, de l’esprit (et de l’âme) et du corps. Malgré cela, le retour du Christ le décrit comme un être réel, et non pas seulement sous forme de changements qu’il entraînera au sein de l’humanité, comme le supposent certains groupes modernes. Cet événement a une signification pour tous les êtres humains, directement ou indirectement, pas seulement pour les chrétiens. Un retour de Jésus en tant que témoin des Siens, lors du Jugement divin est également accepté dans le Coran. Les prophéties d’autres religions permettent également de déduire que leurs prophètes auront également un rôle important à jouer pour aider leurs adeptes.

Pour cette partie de la Révélation, on ne peut pas non plus appliquer une pensée punitive. Il s’agit plutôt d’une évolution logique de la vie sur Terre. Le défi, c’est de vivre ensemble le passage vers la/les nouvelle/s dimension/s, en trouvant chacun la place qui lui est destinée de par son niveau de développement.

La personne qui accepte de bonne volonté les forces du renouveau, qui les incorpore et les « traduit » en elle, peut expérimenter les aspects positifs, tout en partageant les douleurs de l’humanité. Ceux qui, par contre, ne veulent pas laisser entrer en eux ce qui est Nouveau, vivront ces bouleversements comme quelque chose qui vient les heurter depuis l’extérieur. C’est le sens du « jugement » et du « dernier jour » de l’Apocalypse.

L’Homme possède une grande liberté de choix, dans la vie comme pour tout, il doit se décider irrévocablement à un certain moment, au risque de verser dans le camp des « tièdes » qui ne sont pas très bien considérés, dans le contexte de l’Apocalypse (voir chap. « les 7 Eglises »). Cette séparation des esprits fait partie du parcours vers l’unité et elle se situe au cœur des enseignements de l’Apocalypse.

Les sept fléaux, le septième se terminant par une clameur venant du Ciel « c’est accompli », trouvent leur correspondance dans la crucifixion et les paroles du Christ « tout est accompli » voir Jean 19 et notre chapitre sur ce thème.

Par une approche mystique et par l’empathie, chacun peut déjà vivre et sentir la souffrance de la Terre qui crie à l’aide, qui se prépare dans des contractions à cette « difficile naissance ». La crucifixion ou « le tombeau » en tant que passage obligé vers la résurrection concernent la Terre toute entière et dépassent ses frontières. On pressent déjà, comme il est écrit dans les Evangiles, que le passage de la crucifixion à la mort puis à la résurrection agit trinitairement en unité, ce qui pourrait se traduire par le fait que les derniers fléaux pourraient se produire dans une catastrophe « fin-de-mondiste ».

Comme la Révélation n’est pas un film purement mécanique qui se déroule, mais qu’elle nous rend attentifs à un développement multi-structurel (voir chap. d’introduction « La Révélation de Jean »), il se peut que les événements extérieurs soient déjà bien plus avancés que ce que nous entrevoyons, pendant que certains attendent encore des événements qui ne se sont pas (encore) produits. A d’autres niveaux, un certain nombre de « plaies » sont déjà présentes qui n’étaient même pas mentionnées dans la Révélation.

Remarque complémentaire : les livres de Vladimir Megre, sur « Anastasia » la femme sage en Sibérie,  (allemand: Editions Wega, Neufelderstrasse 1, D – 67468 Frankeneck; 1er ouvrage en français: http://www.alternature.com) contiennent la connaissance intérieure, sur la possibilité de modifier les anciens programmes de la catastrophe finale, le tout avec l’aide des Hommes et avec l’alignement optimal sur Dieu, qui est le but. Modifier ces programmes ne veut évidemment pas dire que tout puisse continuer comme avant. (Nous rappelons que CheminsduChrist.net n’a pas la prétention d’être responsable pour d’autres livres ou sites Web et ne soutient pas automatiquement leurs contenus changeants).

Une prière

Question :
Est-ce que je veux que Jésus Christ apparaisse à nouveau clairement, comme nous le dit la prophétie, et transforme la vie humaine et le monde?

*Scénarios (seulement allemand ou anglais).

Retour à l’index de cette page.

 

Le véritable règne de 1000 années.

A la suite du temps des « sept fléaux » vient la vision cosmique du retour du Christ descendant du ciel ouvert, monté sur un cheval blanc ; il s’appelle « Fidèle » et « Vrai », et il vient avec les armées du ciel vêtues de lin d’une blancheur parfaite (il n’est pas question ici de pseudo-Christs humains). La Bête et le faux prophète (avec des idées fausses ou trop étroites sur Jésus...). sont capturés et sont jetés dans l’étang de feu. Le règne de 1000 années (Apoc. 20, 1-6) n’est pas un empire ; les « grandes machinations » des forces destructrices extérieures et leurs agissements sont bannis.

Ici nous trouvons également le jugement de l’esprit. Il faut en effet corriger une traduction très répandue, qui peut nous induire en erreur.
Rév. 20 :4 : « …Et je vis les âmes de ceux qui ont été exécutés à la hache à cause du témoignage qu’ils rendaient à Jésus et parce qu’ils parlaient de Dieu, et ceux qui n’avaient adoré ni la bête sauvage, ni son image et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Et ils ont pris vie et ont régné avec le Christ pendant mille ans. »
En réalité, textuellement, il est question de « ont vécu » et non pas « ils ont pris vie » (voir les notes de pied de page de la Bible Elberfelder). Dans le cas des « âmes », cela peut désigner un retour à la vie, mais aussi, chez ceux qui « n’ont pas accepté/adoré la bête » une continuation de la vie sur Terre, ce qui veut dire que parmi ceux qui restent, tous ne doivent pas nécessairement mourir d’abord.

Ce stade ressemble à la résurrection du Christ (Jean 20-21 et le chapitre correspondant). Dans le texte des Evangiles, on parle de « la première résurrection ».

Mais les forces négatives ne sont pas entièrement dissoutes ; les imperfections humaines individuelles nécessitent une continuation du travail, mais cela devient plus facile.

1000 ans plus tard, les restes des forces destructrices se manifestent à nouveau sous forme concentrée et virulente, pour être cette fois totalement dissoutes (Apoc. 20, 7-10). Voir prochain chapitre.

Retour à l’index de cette page.

 

Le Nouveau Ciel, la Nouvelle Terre et la « Nouvelle Jérusalem ».

Après le Règne de 1000 ans vient le dernier « Jugement du Monde », qui inclut les morts. « Des livres furent ouverts » - contenant des inscriptions surnaturelles de tout ce qui se passa dans une vie – et « un autre livre…celui de la Vie », qui fait foi, qui détaille la vie et détermine le degré d’évolution atteint. Ce n’est qu’après le feu dévorant qui engloutit les armées et qu’après que le Malin fut jeté dans la fosse remplie de feu (Apoc. 19:19 - 20:3, Apoc. 20 :11-15) que le nouveau Ciel et la Nouvelle Terre se rapprochent, dans un temps indéterminé (Apoc. 21-22).

Le Christ affirme alors « Voici, je fais l’univers nouveau » - sans exception. (Apoc. 21, 5). Cette « nouvelle création » possède également des ressemblances avec tout ce qui a déjà favorisé des valeurs impérissables auparavant. C’est pourquoi cette affirmation reste valable pour ceux qui s’attendent à une prochaine Apocalypse.

Dans le nouveau ciel, nommé avant la terre et avant la nouvelle Jérusalem, on y discerne quelque chose comme une ascension cosmique (comparez l’ascension des Evangiles, Luc 24, Marc 16 et nos chapitres sur ce sujet). Auparavant, la description mentionnait surtout la Terre, alors que maintenant nous trouvons à l’avant-plan le ciel visible et invisible. Ce n’est pas le ciel éternel et immuable de Dieu, au-delà du temps et de l’espace, mais plutôt celui des mondes créés. Il pourrait s’avérer que la petite planète Terre est également impliquée dans des processus au-delà d’une planète « en voie de développement » et qu’elle ait en fait une tâche spécifique d’une grande portée. La problématique liée à une grande liberté de choix et aux imbroglios matériels (dans le sens de Lorber et d’autres témoignages) ne se retrouveraient nullement dans d’autres systèmes ou planètes « habitées », ni d’ailleurs des forces négatives qui, selon les visions de Saint Jean, avaient été jetées sur Terre, pour terminer leur existence dans un puits de feu et de soufre. Tout comme Jésus a exercé une influence incroyable sur l’humanité, on peut imaginer l’influence que pourrait exercer au niveau cosmique une « traversée » de toute l’Humanité et de la planète Terre, en compagnie du Christ, vers cette Nouvelle Terre et ces Nouveaux Cieux.

La Terre ainsi renouvelée et les manifestations de la « Jérusalem Céleste » sur Terre sont comparables à l’événement de la Pentecôte (actes des apôtres) sur l’échelle cosmique. Il ne s’agit pas de la Jérusalem géographique, puisque la Terre est changée et se trouve en relation avec le cosmos qui l’entoure, à divers niveaux.

"Il n'y aura plus d' anathème. Le trône de Dieu et de l' agneau sera dans la ville..." (Ap. 22:3)
Nous voyons dans la nouvelle Jérusalem les forces de mort qui sont également délivrées, et la dualité du monde surpassée. Le monde apparaît alors comme un ensemble conscient, un état (où la proximité de Dieu devient palpable), vers lequel on peut tendre dans les visions, mais qui est indescriptible. Une faible image de cet état serait une description selon laquelle à partir de n’importe quel point de la vie intérieure, on pourrait insuffler la vie à tous les autres points, une expérience qui peut se produire sur le chemin spirituel. 'Tout est contenu dans tout.' Dieu contient déjà l’unité supérieure de tout.

La trame divine de la création – l’Alpha, et la nouvelle création avec tous les êtres consciemment unis en Dieu – l’Omega, se chevauchent et s’interpénètrent, et malgré tout, le A et le O restent. La « fin » est plus grande que le « début », même si le début contient le tout en germe. Même dans ce domaine, on discerne déjà la tendance de cette interpénétration totale à petite échelle, p.ex. de l’Homme.

Nous aimerions encore attirer l’attention du lecteur sur la vision de R. Steiner, par exemple, dans laquelle les manifestations de la « Nouvelle Terre » se rapportent à une incarnation terrestre sur trois incarnations successives, étendues sur des périodes de temps très longues. Sans vouloir défendre un point de vue particulier, nous voudrions mentionner encore celui de la « nouvelle Terre » issue d’un autre processus que celui d’un rythme temporel, tel que le calcule la cosmologie hindoue et qui s’applique également aux planètes. Si l’on en présuppose la véracité, alors il dépasse largement le cadre des étapes de création-destruction, pour révéler une spirale ascendante ou « octave » supérieure.

Les opinions de certains théologiens ne tiennent pas compte que l’Apocalypse va largement au-delà de paraboles d’exhortation qui n’auraient aucun fondement réaliste, ne serait-ce que par rapport aux expériences qui sont actuellement devenues possibles.

Les paraboles de Jésus citées dans les Evangiles étaient extraites de la vie quotidienne des gens, pour exemplifier certains points de vue. Plus tard, encore durant sa vie, Jésus a dit à ses disciples qu’il ne leur parlait plus en paraboles mais en clair. La Révélation ne parle pas de la vie humaine. Partout où le texte lui-même donne des indications explicatives, il s’agit de « correspondances » directes, c’est-à-dire sur les niveaux de conscience correspondants. Ce qui est dans la vision existe réellement, comme dans la recherche spirituelle, p.ex. chez Rudolf Steiner. L’Apocalypse nous rappelle à l’ordre. Elle nous convie notamment à passer d’une théo-logie à une « théo-pratique » ; à « renifler » l’air de l’ère nouvelle, et à permettre à Dieu de se « manifester dans l’actualité de nos jours ». Dieu agit également à travers les êtres humains, mais ceci n’a rien à voir avec les actions volontaires des humains: l’Homme ne doit pas jouer à Dieu ou à l’Apocalypse. Le développement humain peut se rapprocher toujours davantage, dans les grandes lignes du plan divin - du plan de création.

Retour à l’index de cette page.

 

Chapitre final: qu’est-ce qui est chrétien?

Ce qui est véritablement chrétien est Jésus Christ lui-même, et la recherche indépendante à l’intérieur de chacun d’une relation avec le Christ actuel (« cherchez, et vous trouverez »), et de prendre au sérieux le dialogue avec lui, de transposer et traduire des impulsions venant de Lui. C’est ce qui constitue le chemin le plus direct pour montrer que nous l’avons compris. Nous souhaitons que ces textes puissent y contribuer.

Un autre parcours, compatible avec ledit chemin « le plus direct », c’est de tendre vers les qualités spécifiques du Christ et de les inclure de plus en plus dans notre propre vie. Les passages en gras peuvent aider à les repérer plus facilement.

Les diverses caractéristiques, sur lesquelles nous pourrions encore nous étendre, ont en commun que le Christ est au-delà des dichotomies (des contraires) de ce monde. Il ne mélange pas non plus simplement les deux côtés. Ses enseignements présentent un « troisième chemin » provenant d’une autre dimension, où tout ce qui est non déchu est pris en compte, c’est un chemin capable de transformer tout ce qui est solidifié et durci, par sa fécondité et sa pluralité inclusive. (voir tableau final)

A partir des caractéristiques observées, on pourrait déduire encore d’autres conséquences pour la société entre les anciennes et les nouvelles tendances. De nombreux groupes explorent au moins des thèmes essentiels que les anciens groupes, polarisés par les contradictions dépassées Droite-Gauche, ne prennent pas en compte. Les querelles entre « ancien » et « nouveau » ne disparaîtraient pas entièrement, mais au lieu de deux fronts endurcis et des apparentes oppositions, on aurait le dialogue et l’ouverture; p.ex. quelqu’un peut choisir de servir Dieu ou bien d’adorer l’argent (en faire son „dieu"). Il serait plus facile pour les êtres humains d’en rencontrer d’autres, pour bâtir ensemble des projets communs et nouveaux, qui ne finissent pas dans une voie sans issue. Ce qui ne correspond pas se grouperait différemment.

Au-delà de l’étude, et selon l’intensité et le développement individuels, toutes les autres considérations dans ces chapitres peuvent acquérir un caractère pratique, même si certains points de vue sont éparpillés et ne sont pas répétés dans chaque chapitre.

Cette forme de recherche dépasse le cadre des tendances théologiques et des autres factions, qui tentent d’utiliser Jésus « de bonne foi », pour justifier leurs points de vues limités, et elles mettent l’accent sur les points qui leur conviennent, tout en discréditant, déniant ou ignorant d’autres, plus « délicats ». Déjà les auteurs des Evangiles des premiers siècles ont reconnu qu’il était plus facile de décrire Jésus, s’ils utilisaient pour cela plusieurs sources. Ils n’étaient pas assez naïfs pour ne pas reconnaître les différences des acceptions. Certains théologiens modernes ont soudain « découvert » qu’ils pouvaient utiliser plusieurs sources de référence et points de vue par rapport aux Evangiles, p.ex.une source X, tout de suite assortie de la question lequel des différents auteurs pouvait avoir « raison ». On s’aperçoit actuellement qu’à leur façon, ils ont pratiquement tous raison, si l’on fait abstraction de certaines particularités. Ceci pourrait donner une nouvelle impulsion à l’œcuménisme.

Les personnes qui se réclament d’une autre vision du monde ou d’un autre horizon religieux, et qui sont intéressées par une voie et une approche chrétiennes sans que cette dernière soit, ni rigide, ni superficielle, peuvent certainement reconnaître un sens et apprendre quelque chose, tout comme cela a été la cas pour l’auteur de ces chapitres, qui a appris à connaître et à apprécier les plus diverses tendances. De nombreux représentants d’autres religions reconnaissent déjà davantage de facettes de Jésus Christ (moins aisées à expliquer « matériellement ») que bien des théologiens chrétiens critiques de l’histoire, et cela devrait leur donner à réfléchir.

De toutes manières, le Christ ne peut pas être asservi aux buts d’une quelconque collectivité religieuse chrétienne. Son approche peut donner aux hommes la force de l’unité dans la diversité. Elle peut leur apporter amour, compréhension profonde et une force harmonisante qui ne nivèle pas toutes les différences mais qui, au contraire, tient compte des contrastes et les laisse cohabiter, en mettant en lumière ce qui n’est pas compatible. Cette force, qui contribue à une convergence des divers courants, les Chrétiens en ont souvent indûment privé le monde. Dans l’intérêt de la sauvegarde de la planète, il est grand temps, pour tout Chrétien, de se re-souvenir des tâches essentielles – pour autant qu’on veuille se considérer véritablement Chrétien.

 

Tableau : une attitude chrétienne : « dans le monde, mais pas de ce monde* », un « troisième chemin »

Un tableau: "Archétypes", symboles, de la préhistoire illuminé bibliquement  jusqu' au temps de Jésus et  jusqu' au temps de la Révélation de Saint Jean: seulement en anglais  /  en allemand.

Retour à l’index de cette page.

Vers la prochaine partie: 11 chapitres sur divers thèmes et questions concernant la vie.

  Vers la 1ère partie concernant les chemins des Evangiles

Vers la 4ème partie : l' Ancien Testament; et des contributions au dialogue avec les autres religions

E-mail á cheminsduchrist.net Veuillez écrire, si possible, en allemand ou anglais. Autrement, faites des phrases courtes. N'envoyez pas de réclame, s'il vous plaît !

Retour à la page d’accueil.

 

Indications sur les droits et les langues

Le texte française est traduit d' Isabella Heim.

Les autres pages sur Internet se trouvent sous http://www.Christuswege.net  (allemand) et http://www.ways-of-christ.net (anglais). Autres langues : voir Page d’accueil. Les textes allemands et anglais sont actualisés constamment et contiennent une page « changements » ainsi que des pages spéciales supplémentaires. Il est permis d’imprimer et de diffuser des copies du texte sur Internet, sans en changer la teneur. Les traductions vers d’autres langues ne sont pas toujours vérifiées.

Les citations bibliques et annotations, revues sur la base de diverses traductions, sont des compléments aux chapitres correspondants du texte principal.
De telles citations spécifiques ne sont pas un remplacement pour l’étude biblique de chapitres entiers des Evangiles ou de parties de la Révélation/Apocalypse, ou a méditation. Nous conseillons dès lors l’utilisation d’une Bible ou d’un Nouveau Testament.